Urbanisme: Des centaines de constructions illicites identifiées à Tana

Des enquêtes ont été menées sur lesdites constructions. Rien que dans le 1^erarrondissement, la CUA en a dénombré 200 cas. La zone incluant les cités des 67 ha fait partie des lieux où il est fortement prohibé d’effectuer les travaux de construction mais il y en  toujours.

Des constructions illégales ont été aussi observées du côté d’Ankasina et de la route de la francophonie. Que ce soit d’un côté ou de l’autre de cette route, toute construction pourrait pourtant nuire sérieusement à l’évacuation des eaux usées.

Par ailleurs, la réticence de la communauté à dénoncer les personnes qui dérogent à la règle profite à ceux qui construisent illégalement. Si 600 cas ont déjà été constatés, on peut aisément faire remarquer que la réalité dépasse nettement ces chiffres, surtout si l’on doit se référer à une plus grande échelle.

La Commune se voit donc obligée de prendre les mesures nécessaires de démolition dans certains cas de figures. Ces constructions illicites obstruent les canaux d’évacuation, ce qui explique en partie la montée des eaux dans les bas quartiers en saison des pluies. Pour les situations qui ne peuvent être régularisées, la procédure de démolition est inévitable et les pénalités sont doublées. Celles-ci sont actuellement fixées à 2500 ariary par mètre carré.