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Campus universitaire: Ambohitsaina “s’engage” à régler ses factures impayées envers la Jirama

L'Université d'Antananarivo figure comme étant un des mauvais payeurs de la Jirama. Elle s'engage à régler ses arriérés envers la société d'État.

L’Université d’Antananarivo s’est engagée à régler ses factures d’eau et d’électricité impayées, qui remonte à plusieurs années. C’est un des principaux points soulignés dans la convention qu’elle a signée avec la Jirama. Le Directeur général de la compagnie nationale, Vonjy Andriamanga, n’a pas voulu se prononcer sur le montant exact de ces arriérés, sous prétexte que c’est un secret entre la société d’État et son client. Les indiscrétions parlent pourtant de quelques milliards d’ariary d’impayés entre 2011 et 2018. Mais ceci reste à vérifier avec les états financiers de la Jirama qui devront être publiés prochainement.

En tout cas, dans cette convention, la Jirama a accordé un système d’allègement à l’Université d’Antananarivo quant au paiement de ces arriérés. Ces factures auraient d’ailleurs été gonflées par les branchements illicites opérés par des particuliers, en complicité avec quelques étudiants.

Une dure opération de ratissage

C’est également l’objet de la convention de partenariat entre cette université et la Jirama. Elle stipule en effet la détection et l’assainissement de l’usage des ressources en eau et en électricité au sein du Campus d’Ambohitsaina, notamment dans les Zones pédagogiques et dans les cités universitaires.

Aussi, la JIRAMA s’engage à assurer la partie technique pour effectuer l’assainissement et le ratissage, en fournissant les matériels adéquats et le personnel habilité à manipuler ces matériels, mettre en place des compteurs en eau et en électricité séparés dans toutes les zones du Campus, déployer des citernes d’eau pour satisfaire les besoins du Campus.

L’Université d’Antananarivo, pour sa part, va faciliter l’accès du personnel de la Jirama au sein du Campus pour exécuter tous les travaux relatifs à l’accomplissement des termes du présent contrat, assurer la gestion de l’eau et les citernes fournis par la Jirama et prendre en charge tous les matériels nécessaires à l’entretien des infrastructures en place.

Ce ne sera pas une mince affaire. C’est une opération que les agents de la Jirama avaient tenté de réaliser à plusieurs reprises mais qui s’est toujours confrontée à des contestations au niveau du Campus. Aussi, des séances d’information et de communication pour informer et prévenir la population universitaire et les riverains utilisant, de manière illicite, les ressources fournies par la Jirama seront menés avant l’opération.

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