Régler d’abord la question foncière. C’est la première démarche qu’une société spécialisée dans le secteur de la pêche se doit d’entreprendre pour son projet d’aquaculture à Manombo Sud. C’est d’ailleurs l’une des résolutions qui découlaient d’une rencontre informelle entre les responsables de cette société, les représentants des autorités de la région Atsimo Andrefana et ceux des ministères concernés par ce projet, il y a quelques jours.
Ce projet qui paraît silencieux divise la communauté auprès de laquelle cette société compte implanter son projet d’aquaculture. C’est un terrain d’environ 250 hectares qu’elle prévoirait de louer. Si une partie de la population de Manombo Sud trouve des opportunités dans ce projet, une autre y voit une menace pour leur survie et pour la biodiversité de cette localité. Cette seconde groupe ne compte alors pas, pour l’instant, céder leur terrain.
En tout cas, le règlement de ce problème foncier n’est que le premier pas que cette société doit faire. Si celle-ci arrive à le faire, il lui faudra avoir l’adhésion de la population à travers une consultation publique, régler les questions environnementales pour espérer demander une autorisation d’exploitation.