C’est dans le Sud Ouest du pays que le taux de pauvreté extrême vire au rouge. Selon cette enquête, un enfant sur deux en est concerné dans la région Atsimo Andrefana avec un taux de 49,3% contre 49,1% dans l’Ihorombe.
Les dimensions de la pauvreté considérées sont la santé, la nutrition, l’éducation, l’eau et l’assainissement ainsi que l’habitat et la communication. Un enfant est dit multidimensionnellement pauvre s’il souffre de privations matérielles dans au moins deux dimensions.
Par ailleurs, le représentant de l’Unicef à Madagascar, Michel Saint-Lot, n’a pas manqué de livrer ses inquiétudes pour l’avenir. D’après lui, 1,3 millions d’enfants supplémentaires risquent de tomber dans la pauvreté d’ici la fin de l’année, selon les simulations préliminaires de cet organisme onusien.
La pauvreté s’est probablement accrue au niveau des ménages à cause de la crise sanitaire due au coronavirus d’après toujours les analyses avancées. S’ajoute à cela la famine qui frappe de plein fouet la partie Sud du pays. De son côté, le directeur général de l’Institut national des statistiques (INSTAT), Isaora Zefania, a indiqué qu’après cette enquête le gouvernement et ses partenaires disposent des données pour le suivi des progrès vers l’atteinte de l’ODD 1. L’objectif étant de prioriser les plus pauvres dans les interventions programmatiques.
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