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Prise en charge directe des cas suspects de Covid-19 dans une vingtaine de CSB

Une vingtaine de Centres de santé de base peuvent prendre en main les personnes présentant des signes suspects de la Covi-19 dans le Grand Tana.

Les personnes présentant des signes suspects de la Covid-19 dans le Grand Tana peuvent se rendre auprès des CSB II désignés pour les prendre en charge. Selon la liste publiée par le ministère de la Santé publique, Tana-ville en dispose huit dont les CSB II d’Isotry Central, Ambohitsoa, Ampasanimalo, Antanimena, Mahamasina, Analamahitsy, Amboniloha et Ambohimanarina. Pour le district Avaradrano, cinq CSB II sont autorisés à les prendre en main dont Sabotsy Namehana, Ankadikely, Ambohimangakely, Alasora et Ampahimanga. La partie d’Atsimondrano en compte trois dont Andoharanofotsy, Itaosy et Anosizato Ouest. Pour Ambohidratrimo, il y en a quatre dont Ambohibao Antehiroka, Talatamaty, Ivato Aéroport et Anosiala.

Ces formations sanitaires appliquent l’approche syndromique pour briser la chaine de transmission de la Covid-19. Elle consiste à traiter au cas par cas les personnes suspectes dès que le médecin détecte des signes similaires aux symptômes de la Covid-19. Selon le médecin inspecteur de Tana-ville, le Dr Andrianary Lantonirina Rakotovao, des médicaments seront  par la suite distribués gratuitement dont le paracétamol, la vitamine C, le CVO ainsi que le Magné B6. Il a aussi tenu à rassurer que la rupture de stock de ces médicaments n’est pas à craindre au niveau de ces CSB II. Ces derniers temps, les fréquentations de ces centres de santé ont connu une augmentation, compte tenu des sensibilisations menées à cet effet.

L’augmentation des cas confirmés à la Covid-19 a été remarquée ces derniers temps, d’après les bilans épidémiologiques publiés sur la chaine nationale. Le contrôle de l’application des mesures sanitaires a été davantage renforcé surtout dans les endroits à forte affluence. La police nationale et la gendarmerie nationale ont fait savoir que les  travaux d’intérêt général (TIG) sont toujours d’actualité. Le secrétaire d’Etat en charge de la gendarmerie nationale ira même jusqu’à dire que ses éléments dans la partie Nord du pays ont dû recourir aux sanctions plus sévères pour que les TIG soient pris au sérieux. « Les contrevenants sont embarqués dans un véhicule à huit kilomètres de la ville et seront obligés de rentrer à pied par la suite» , a-t-il indiqué.

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