Société

Commerce illicite: Un bâtiment de stockage de médicaments scellé

L'Etat s'attaque au commerce illicite de médicaments. L'opération a démarré dans les quartiers d'Ambohipo et Ambolokandrina.

La première descente effectuée conjointement par le ministère du Commerce (MICA) et le ministère de la Sécurité publique (MSP) dans les quartiers d’Ambohipo et Ambolokandrina leur a permis de repérer un bâtiment de stockage de médicaments. Le bâtiment a été placé sous scellage, le temps des investigations et se soldera par l’application des sanctions correspondantes envers les personnes responsables, rapporte le MICA dans un communiqué.

Le choix de ces deux quartiers n’est pas fortuit. Ils sont réputés pour le commerce illicite de médicaments, surtout dans les rues. Le ministère du Commerce précise alors qu’il effectue ces descentes dans la réalisation de ses attributions prévues par les textes légaux. “Ces attributions se concentrent sur la protection des consommateurs et la lutte contre la concurrence déloyale qui rythme ces commerces illicites. Il s’agit notamment du contrôle des dates de péremption ou encore des stocks retenus qui handicapent la disponibilité des médicaments dans les officines réglementaires”, indique le MICA, en insistant que les descentes que ce département a effectué vont se poursuivre.

Pour ce qui est du contrôle des prix des médicaments, le sujet qui avait été abordé par le Chef de l’Etat lors de sa récente intervention télévisée serait actuellement en étude sous le lead du ministère de la Santé publique, en collaboration avec les autorités responsables comme l’Ordre nationale des pharmaciens ou encore l’Autorité nationale des médicaments.

Le Syndicat des pharmaciens de Madagascar s’est par ailleurs défendu, par rapport à une hausse importante des prix des médicaments, en expliquant à un journal local que celle-ci est due à la hausse du prix du fret, les contingentements par les pays producteurs de médicaments, les demandes accrues des pays à fort revenu et à revenu intermédiaire ainsi que la dépréciation de l’ariary.

Les annonces faites par l’Etat sur la disponibilité des médicaments indispensables en cette période d’état d’urgence sanitaire sont pour le moment loin de la réalité. La plupart seraient soit introuvables, soit trop chers, déplorent des familles de patients.

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