Crise sanitaire: Un nouveau programme de transfert monétaire pour les familles vulnérables
Les familles les plus vulnérables dans trois grandes villes bénéficieront d’appuis par le biais du transfert monétaire suite à la crise sanitaire. 167 milliards d’ariary seront mobilisés à cet effet.
Des programmes de transfert monétaires seront mis en œuvre dans les communes urbaines et suburbaines d‘Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa. L’objectif étant de venir en aide aux couches les plus vulnérables de la population face aux impacts socio-économiques de la pandémie du coronavirus.
298 000 ménages issus de ces localités bénéficieront ainsi des appuis des programmes de relèvement, financé à hauteur de 45 millions de dollars par la Banque mondiale. Ils seront mis en œuvre pendant six mois. Il s’agit, entre autres, du « ankohonana miatrika » où chaque famille bénéficiaire recevra 50 000 ariary par mois pendant cinq mois. Il y a également le « ankohonana miarina » où pas moins de 160 000 ménages recevront 50 000 ariary par mois pendant cinq mois. En dernier lieu , il y a le « asa avotra » qui sont des travaux rémunérés sous le système Haute intensité de main d’œuvre (Himo) où chaque ménage bénéficiaire recevra 5 000 ariary par jour de travail sur une période de vingt jours .
« Des descentes sont effectuées sur le terrain pour l’identification et la vérification des ménages bénéficiaires. Nous effectuons également des suivis après l’achèvement des programmes car notre objectif est de les rendre autonomes», selon le directeur général du Fonds d’intervention pour le développement (FID).
En parallèle, les ménages victimes de la sècheresse dans le Sud ne seront pas non-plus en reste. C’est à travers le “toseke vonje aigne” que sera mis en œuvre le programme de transfert monétaire non conditionnel pour la zone Sud et Sud-Ouest. Il sera couplé avec un appui nutritionnel pour 100 000 ménages victimes des effets de la sècheresse. Les bénéficiaires recevront 80 000 ariary par ménage par mois pour cinq mois. Selon le directeur général de la protection sociale auprès du ministère de la Population, Andrianiaina Randriamananjara, des efforts seront mobilisés pour les encourager à rester dans le Sud en mettant en place les mesures d’accompagnement . D’après toujours ce responsable, 1450 personnes dans le Sud ont migré jusqu’à ce jour vers d’autres régions pour fuir la sécheresse.
