Société

Le respect du calendrier des examens officiels compromis

Les zones d’ombre autour de l’organisation des examens officiels ne sont pas encore éclaircies. Les autorités sont restées très évasives sur le respect du calendrier annoncé il y a quelques semaines. 

Est-ce que les dates des examens officiels seront maintenues ? Toute la question est là, même si l’Etat ne souhaite pas prétendre le contraire. Durant l’émission télévisée qui s’est tenue dimanche, Andry Nirina Rajoelina, a réitéré que les épreuves officielles auront bel et bien lieu cette année. Une réponse évasive qui n’apporte pas réellement d’éléments de réponse concrets par rapport aux préparatifs y afférents.

D’abord, aucune information concernant les moyens de transports n’a été évoqué par le numéro un de la République si jamais les « taxi-be » resteront à l’arrêt. Aucune information n’a été également fournie par rapport à la mise en place des mesures sanitaires tout en sachant que, l’attroupement des parents et des élèves reste inévitable.

Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Vingt-et-un jours avant le jour « J » du CEPE, Andry Nirina Rajoelina, a annoncé que l’Etat est déjà en train de réfléchir sur la mise en œuvre de ces épreuves officielles pour que les sujets puissent se conformer aux programmes déjà achevés. A l’entendre, les sujets d’examens ne sont donc pas encore imprimés. Idem pour la sécurisation des examens, notamment, l’identification des centres de conclave, l’identification des présidents du jury ainsi que des chefs de centres. Une opération qui devrait pourtant être achevée à l’heure où nous sommes déjà à une vingtaine de jours avant les épreuves.

Pour cette onzième quinzaine d’état d’urgence sanitaire, l’Etat a aussi maintenu la fermeture des établissements scolaires. Les élèves ne pourront pas ainsi retourner sur les bancs des écoles pour réviser et mettre au point leurs acquis, malgré les appels de détresse lancée par la plateforme de la direction nationale de l’enseignement privé et la confédération nationale syndicale SEMPAMA.

Contrairement aux élèves dans les écoles privées, ceux dans les établissements publics n’ont pas eu l’opportunité de récupérer les exercices ou les leçons pendant ces vacances « forcées ». Cette fermeture des écoles pourrait également compromettre la distribution des convocations qui devrait se faire deux semaines avant les épreuves officielles. Si l’on tient compte du contexte actuel, cet état d’urgence ne prendra fin que le 22 juillet. Les écoles n’auront ainsi que neuf jours pour les « dispatcher ».

Andry Rajoelina nuance ses propos

Si les propos présidentiels sont censés apaiser les tensions, ils n’ont malheureusement pas obtenu les effets attendus. L’Etat ne dispose pas de stratégies claires pour la mise en œuvre des examens officiels. Pire encore, il n’a pas pris en compte les propositions émanant de toutes parts pour éviter les résultats catastrophiques. La réussite à un examen ne dépend, toutefois, pas uniquement des connaissances que le candidat a acquises, mais elle nécessite également une préparation psychologique surtout pour les tout-petits.

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