Un autre foyer de tension. Après les paramédicaux, c’est au tour des internes de la Faculté de médecine de l’Université d’Antananarivo de hausser le ton par rapport à l’insuffisance des Equipements de protection individuelles (EPI).
Selon le président de leur association, Mosa Zafimaro, les risques de contamination sont élevés chez le personnel de santé, pourtant ils ne bénéficient pas du matériel nécessaire pour se protéger. Ainsi, les internes des hôpitaux menacent de suspendre leurs activités à partir de lundi et d’observer une manifestation dans l’enceinte du Centre hospitalier universitaire (CHU JRA).
«Nous sommes les premiers en contact avec les malades qu’ils soient des porteurs sains ou qu’ils attendent les résultats de leurs tests. Nous ne bénéficions pas d’EPI que lorsque la personne a été testée positive au coronavirus. Rien d’étonnant donc si plusieurs d’entre nous ont déjà contracté le coronavirus», se désole ce président de l’association des internes de la Faculté de médecine.
Sauf changement de dernières minutes, ces étudiants devraient être reçus par le ministre de la Santé Publique à Ambohidahy. Selon cette association estudiantine, cette grève ne sera annulée que lorsqu’ils auront entre leurs mains les équipements promis comme les gants, les surblouses, les calots, ou encore les caches-bouches. Ces internes des hôpitaux réclament également le paiement de leurs primes de risques promis par le Président de la République.
