Plusieurs syndicalistes unis derrière le président du syndicat des paramédicaux

Un élan de solidarité. C’est ce que le la plateforme Solidarité syndicale de Madagascar (SSM) souhaite démontrer suite à l’arrestation du président du Syndicat des infirmiers et des sages-femmes de Madagascar (SISFM), Jerisoa Ralibera, samedi dernier. C’est durant une rencontre avec la presse que les 88 syndicats membres de cette plateforme ont déclaré qu’ils soutiennent le SISFM et dénoncent le bafouement du droit et de la liberté syndicale. Les procédures n’ont pas été respectées durant cette arrestation. Le SISFM n’a aucunement prévu de tenir une manifestation mais de faire le compte-rendu de leur rencontre avec le ministre de la Santé dans l’enceinte de leur lieux de travail mais il n’a pas été autorisé à entrer.

« Les éléments des forces de l’ordre armés venus au domicile de Jerisoa Ralibera n’ont ni présenté ni convocation, ni mandat d’arrêt. Le scène se passait sous les yeux impuissants de son enfant et des voisins, ce qui constitue une atteinte à l’honneur et à la liberté individuelle », déclare le SISFM.

Le SSM interpelle les responsables concernés à résoudre ce problème au plus vite, notamment l’exécution des revendications des paramédicaux. Dans le cas contraire, il prévoit de saisir le conseil d’Etat pour dénoncer les abus perpétrés à l’encontre du SISFM. Aucun ultimatum n’a été pourtant donné.

D’après le président du SISFM, Jerisoa Ralibera, cette plainte sera leur dernier recours mais avant, il sollicite les responsables à prendre en compte leurs revendications. « Aucune solution n’a été trouvée lors de la rencontre avec le ministre de tutelle. Nous revendiquons ce qui ne revient de droit » a –t-il souligné. Le paiement des 228 jours d’indemnités de réquisition ou encore le recrutement massif de nouveaux paramédicaux font partie de leurs requêtes.