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Transport national: Les départs de Tanà affichent presque complet

Les gares routières sont prises d’assaut en cette période de fin d’année. Le nombre de véhicules en service n’arrive plus à couvrir les demandes des passagers.

A quelques jours des fêtes de fin d’année, les gares routières ne désemplissent plus. Depuis le 20 décembre, les passagers affluent mais le nombre des véhicules en service n’arrive pas à combler leurs besoins. Vatomandry, Mahanoro, Toamasina, Mahajanga, Fenoarivo Atsinanana, Fianarantsoa et Antsirabe sont jusqu’ici les destinations les plus prisées. Les réservations aux gares routières Maki Andohatapenaka, Ampasampito et Antohamadinika affichent presque complet jusqu’à 70%.

Pour le moment, aucun recours à des véhicules supplémentaires n’a été envisagé par les responsables auprès du Fasan’ny Karana, selon Martin Randriamparany, vice-président de ce stationnement.

Ceux qui ont prévu de rejoindre les provinces à la veille du nouvel an ont eu du mal à trouver des places libres à Andohatapenaka. La plupart des chauffeurs préfèrent rester dans la Capitale pour passer les fêtes en famille, d’autant plus qu’ils ne sont pas autorisés à faire le « dona miverina » , c’est-à-dire faire les aller-retour sans repos. « Nous ne pouvons pas obliger nos chauffeurs à travailler pendant les fêtes. D’ailleurs, nous sommes contraints de recourir au service de deux conducteurs pour les trajets de plus de 400km », selon une responsable d’une coopérative.

De l’autre côté, les contrôles au niveau des stationnements sont renforcés pour éviter la gabegie. C’est une opération, « fêtes zéro accident » menée conjointement par le  ministère des Transports, la Direction générale de la sécurité routière et la gendarmerie nationale. Les détails techniques sont scrutés de près avant le départ des taxi-brousses au niveau des gares routières. Les véhicules présentant des anomalies ne sont pas autorisés à prendre le départ et seront jugés inaptes. Ils doivent se conformer aux recommandations émises par les autorités avant de pouvoir reprendre la route à nouveau. Rien que pour ce mois de décembre, vingt-quatre accidents de circulation sont recensés au niveau des routes nationales. D’après le rapport de la gendarmerie nationale, huit personnes n’y ont pas survécus.

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