Société

Un mouvement « 48 heures sans Paramed » en gestation

Les agents paramédicaux envisagent de suspendre leurs activités pendant 48heures. Aucun terrain d’entente n’a été trouvé jusqu’ici avec le ministère de la Santé.

Les paramédicaux reviennent à la charge. Le Syndicat des infirmiers et des sages-femmes de Madagascar (SISFM) n’a eu aucun retour concernant le paiement de leurs indemnités, trois jours après leur déclaration conjointe avec la Solidarité syndicale de Madagascar (SSM).

Les agents paramédicaux envisagent ainsi de suspendre leurs activités pendant une durée de 48heures, selon le président du SISFM, Jerisoa Ralibera. Cette grève devrait se tenir la semaine prochaine et suivra par la suite la déposition d’une plainte contre le ministère de la Santé publique au conseil d’Etat. C’est l’assemblée générale qui décidera de la forme de cette grève mais il a tout de même souligné qu’aucune descente dans la rue n’est prévue.

« Les professionnels de la santé ne manifestent pas dans la rue mais restent tout simplement chez eux et reçoivent des patients chez eux lorsque le besoin se présente. Cette grève de 48 heures ne risquerait donc pas de troubler l’ordre public», a-t-il précisé.

Concernant la note de service du ministère de la Santé publique sur l’interdiction de la prise de congés, le SISFM a indiqué que cette note ne constitue pas un obstacle pour la tenue de cette grève. « Dans cette note, il a été tout juste mentionné qu’il y a une résurgence du nombre de cas de Covid-19 et qu’aucune demande de congé ne sera prise en compte.  Elle n’a aucunement mentionné que nous sommes en situation d’urgence sanitaire et que les agents de santé sont réquisitionnés », a-t-il souligné.

Plusieurs revendications remises sur le tapis

Les agents paramédicaux ont déjà tiré la sonnette d’alarmes à plusieurs reprises. Des négociations avec les responsables auprès du ministère de la Santé ont déjà eu lieu l’année dernière pour la revendication de leurs indemnités et la sécurisation de leurs lieux de travail. Pour cela , il y avait  eu les « journées de solidarités » pour dénoncer l’insécurité dans leurs zones d’interventions ainsi que les « journées mortes » pour la revendication de leurs droits. Les 88 syndicats membres de la plateforme SSM ont soutenu le SISFM à travers une déclaration faite lundi dernier.

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