Ports et aéroports : Les capacités de contrôle sanitaire aux frontières renforcées
L'OIM et le Japon s'allient dans un projet visant à renforcer les capacités opérationnelles des entités en charge de la gestion des frontières.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) met en œuvre, à partir de ce mois d’avril, le projet “limiter les impacts négatifs induits par les restrictions de mobilités liées au contrôle du Covid19” (REfrAMe) Madagascar. Ce projet qui est doté d’un financement de 272 277 dollars du gouvernement japonais se concentrera sur le soutien et le renforcement des capacités opérationnelles des entités en charge de la gestion des frontières. Il sera mené au niveau des aéroports internationaux d’Antananarivo et de Nosy-Be et du port de Toamasina.
Pratiquement, ce projet consiste à mettre ces points d’entrées internationaux à niveau, que ce soit en équipement ou en systèmes technologiques adaptées à la prévention, à la surveillance et au contrôle des maladies. Il servira également à développer les compétences et l’expertise des personnels en première ligne en charge de la gestion des frontières.
L’OIM et le Japon justifient leur intervention par le fait que le transport, les voyages et les commerces internationaux sont essentiels pour le développement économique et que la réouverture des frontières internationales sera donc une nécessité. Les deux parties estiment cependant cette réouverture présente un risque de nouvelles flambées de cas de Covid19. C’est la raison pour laquelle il est important que les menaces de santé publique puissent être détectées et gérées aux points d’entrées du pays.
L’Organisation internationale pour les migrations et le Japon réaffirment en tout cas leur soutien pour la Grande île. Ce, en souhaitant que cet appui apporte des résultats rapides et tangibles pour la sécurité, le bien-être et le développement durable de Madagascar. A noter que depuis son implantation au pays en 2014, l’OIM a apporté un soutien stratégique et multiforme aux entités en charge de la gestion des frontières. La santé publique est pour le Japon un des domaines prioritaires dans sa politique de coopération avec Madagascar.