BusinessEconomieinternational

Textile: Hausse des exportations de jeans vers les États-Unis malgré la crise

Les entreprises franches tiennent bon malgré tout. Elles ont réussi l'exploit d'augmenter le volume de leur exportation de jeans dans un contexte de crise.

Une bonne nouvelle dans la morosité actuelle. Les entreprises malgaches dans la filière textile s’en sont finalement bien sorties, malgré la crise liée au Covid19. La Grande île figure parmi les rares pays à avoir pu augmenter le volume de leur exportation de jeans sur le marché américain, et a enregistré même la meilleure performance en tant que fournisseur africain dans le troisième niveau des États-Unis. C’est ce qu’a rapporté le magazine américain Sourcing Journal.

Le marché américain classe ses fournisseurs par niveau, selon le volume et la valeur de leur exportation. Madagascar est dans le troisième niveau de fournisseurs. En tout cas, seuls trois pays dans cette catégorie, dont tous sont africains, ont enregistré une augmentation des expéditions vers les États-Unis. Les entreprises malgaches ont enregistré une hausse de 27,28% de leur volume d’exportation, si celle-ci était de 23,92% pour la Tanzanie et de 16,5% pour l’Éthiopie, selon ce média basé à New-York.

La crise actuelle a lourdement impacté les entreprises malgaches mais la situation est donc aussi porteuse d’opportunités. Quatre principaux fournisseurs, à savoir le Mexique, la Chine, le Vietnam et le Bangladesh se combinent pour une part de 62% du marché américain. Seul le Vietnam a enregistré un résultat positif parmi ces leaders. Madagascar peut donc percer davantage ce marché, ne serait-ce que pour être dans le second des fournisseurs avec le Cambodge, le Pakistan ou encore l’Indonésie.

En tout cas, la situation actuelle n’est pas seulement une occasion pour se focaliser sur les moyens de percer des marchés. C’est également une opportunité pour améliorer les conditions générales pour la promotion du secteur textile à Madagascar, souligne le président du Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), Herilanto Rakotoarisoa. C’est le moment de revoir certains points comme le problème de l’énergie, l’interdiction de l’utilisation des bois pour les chaudières ou encore la gestion du recyclage des déchets des industriels, a-t-il insisté.

 

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page