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Crise du tourisme: L’État et les PTF appelés à intervenir financièrement

Le bout du tunnel est encore loin pour les opérateurs touristiques. Ils insistent pour recevoir des appuis financiers de la part de l’Etat et des partenaires du pays si nécessaire.

Un appel d’urgence. Le tourisme est toujours en crise et le sera encore en 2021, comme l’a soutenu la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM). Une situation intenable pour les opérateurs qui appellent l’Etat et les partenaires techniques et financiers à intervenir financièrement pour venir en aide au secteur. La CTM a alors fait part de leur situation devant la presse mais également devant le président du Sénat.

Les opérateurs touristiques demandent l’exemption ou du moins le report de paiement de toutes les obligations fiscales. Ils demandent aussi à ce que leurs factures Jirama du second et dernier trimestre, les cotisations CNAPS des trois derniers trimestres ainsi que le prolongement de la durée du chômage technique soient prises en charge, soit par l’Etat, soit par les partenaires techniques et financiers.

“Ces demandes du secteur privé doivent être prises en compte, et la période d’examen du projet de Loi des finances 2021 est à saisir pour y apporter des solutions, soutient le président du Sénat, Rivo Rakotovao. Le dialogue public-privé devra également être renforcé pour aboutir à des solutions durables”, a-t-il recommandé.

Ouverture des frontières

Ces opérateurs estiment, par ailleurs, qu’ils ne pourront pas se contenter du tourisme local pour survivre. La CTM n’a alors pas hésité à demander l’ouverture des frontières, du moins pour les vols régionaux comme pour la Réunion ou l’Afrique du Sud. L’Etat ne s’est pas encore prononcé sur le sujet, ce qui n’offre ainsi pas de visibilité à ces opérateurs.

Cette demande d’ouverture de frontières divise l’opinion. Il y a ceux qui estiment que c’est une meilleure décision et ceux qui estiment que c’est un risque qui ne doit pas pour le moment être pris, compte tenu de l’évolution de la pandémie mondiale du Coronavirus. Ce qui en tout cas est à tirer de la situation actuelle, c’est que le tourisme de la Grande île dépend surtout des touristes étrangers. Les destinations phares comme Nosy-Be, Morondava ou encore Ranohira en sont les plus dépendantes.

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