Politique

Une ville fantôme quadrillée

Durant la journée du samedi, le centre d’Antananarivo ressemblait à une ville fantôme. Plusieurs centaines d’éléments des forces de l’ordre patrouillaient, tout en procédant à quelques arrestations.

Seuls les véhicules militaires ont circulé à travers Analakely, Tsaralalàna, Soarano, Behoririka, Ambohijatovo et les quartiers environnants. Impossible pour les partisans de l’opposition d’accéder sur la place du 13 mai où devait se tenir un rassemblement programmé par le mouvement Miaramanonja et les députés du parti TIM.

Les députés de l’opposition ont condamné la mise en place des barrages sécuritaires et le blocage des routes nationales conduisant sur Antananarivo, ainsi que les arrestations.

Les sympathisants du régime se félicitent de l’efficacité du dispositif, tandis que les opposants s’offusquent du déploiement de forces impressionnantes qui ont fait du centre de Tanà une ville morte durant la journée du 20 février.

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