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Madagascar-Union européenne: Les négociations sur un nouvel accord de pêche à relancer

Le dernier protocole de pêche entre l'UE et Madagascar expirait en 2018. Quelques points de discorde subsistent pour la conclusion d’un nouvel accord dont, entre autres, le montant de la redevance.

Le renouvellement du protocole à l’accord de pêche figure parmi les points discutés lors du huitième dialogue politique entre Madagascar et l’Union européenne (UE), la semaine dernière. Les deux parties ont confirmé leur disponibilité à reprendre les négociations sur le dernier protocole qui est arrivé en expiration depuis 2018.

Ce nouvel accord devait pourtant être conclu au début de cette année. Déjà, le dernier round des négociations qui avait été programmé au mois de janvier n’avait pas eu lieu et les discussions y afférentes ont donc été suspendues. En tout cas, l’UE a saisi la tenue de ce dialogue politique pour confirmer sa disponibilité pour la reprise des négociations dès que possible. Ce, en insistant que le dernier accord a été considéré efficace par une évaluation indépendante, en termes de contribution à la durabilité de l’exploitation des ressources halieutiques et de soutien au développement du secteur des pêches de Madagascar.

Combat de chiffres

Si on s’en tient à ce qu’avait souligné la direction générale de la pêche sur ce sujet au début de l’année, il s’agit de négocier, entre autres, sur le nombre de bateaux européens qui opèreront sur les eaux territoriales malgaches.

D’après ce que cette direction avait confié à un quotidien local, l’UE négocie une autorisation de pêche pour 94 bateaux européens, si la partie malgache veut limiter ce quota à 45. Pareil pour les redevances à charge des armateurs qui est à 70 euros par tonnes capturées dans l’ancien accord qui était arrivé à échéance en 2018. Dans le nouvel accord, l’UE propose une redevance de 80 euros par tonnes capturées, contre 120 euros pour la partie malgache.

Pour l’UE, les négociations devront également offrir une série d’instruments pour contrôler et limiter les abus et la surexploitation des ressources maritimes. «Il y a, d’un côté, cette partie concernant les redevances basées sur les captures dont une révision a été faite, mais il y a également en parallèle une série d’assistance, à travers l’aide au développement et l’appui à l’économie bleue», avait déjà souligné Giovanni Di Girolamo.

 

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