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Coronavirus: Les tests sérologiques à l’Institut Pasteur pris d’assaut

Les tests qui permettent de détecter les anticorps pour se protéger du coronavirus sont très prisés. Les réactifs de l’Institut Pasteur sont épuisés à cause de cet enthousiasme.

Depuis quelques semaines, le test sérologique au niveau de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) suscite un engouement impressionnant. Actuellement, ce test est suspendu jusqu’à nouvel ordre car, selon les explications, les réactifs utilisés pour sa réalisation sont en rupture de stock.

Toutefois, la procédure est déjà en cours pour le réapprovisionnement et les réactifs devraient être disponibles à partir de la semaine prochaine. Les résultats sont disponibles dans les 24 heures qui suivent le test si son coût est de 156 600 ariary.

A partir d’un prélèvement sanguin, ce test permet de détecter la présence dans le sang d’anticorps, qui sont des protéines produites pour se défendre contre le coronavirus. Si le test se révèle être positif, la personne est moins exposée au virus.

Toutefois, ce test ne permet aucunement de détecter si le virus est présent ou absent dans le corps humain, selon les explications reçues au niveau du ministère de la Santé publique. Ainsi, seul le test virologique PCR (Réaction en Chaine pour Polymérase) permet de confirmer si la personne est infectée du coronavirus. Le prélèvement s’effectue à l’aide d’un écouvillon qui est une sorte de long coton tige que l’on insère dans les narines.

Malgré le coût du test sérologique, qui n’est pas à la portée de toutes les bourses, de nombreuses personnes ont choisi de payer de leur poche cette somme. Pour certaines d’entre elles, les résultats obtenus permettent de se préparer mentalement à toutes les éventualités. Pour d’autres, c’est tout simplement une mesure de précaution qui doit être prise en dehors des mesures qui sont déjà préconisées par l’Etat. Mais quoi qu’il en soit, la panique gagne du terrain et chacun essaie tant bien que mal de se protéger avec les moyens du bord.

«Je souhaiterais connaitre mon statut virologique mais c’est quasi-impossible car les personnes qui ne présentent pas de symptômes ne sont pas autorisées à faire la queue à Andohatapenaka. J’utilise donc des plantes médicinales pour doper mes défenses immunitaires bien que mon statut sérologique s’est révélé positif», selon Felana Ravomanana, une mère de famille.

 

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