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Traffics illicites: La brigade canine de la douane opérationnelle

La brigade cynophile de la douane à Nanisana est formée. Elle servira à renforcer la lutte contre la criminalité transnationale organisée ou encore le trafic de drogues.

Prête à passer à l’action. La brigade canine de l’administration douanière à Nanisana est désormais opérationnelle. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en collaboration avec l’ambassade du Japon, a procédé à la remise des chiens de détection pour cette brigade, mardi. Il s’agit de quatre bergers allemands et deux malinois, importés du Pays-Bas, d’après ce qu’a confié le directeur général de la DGD, Zafivanona Ernest Lainkana.

Les travaux d’aménagement des structures d’accueil de ces chiens renifleurs avaient été déjà achevés l’année dernière. Les chiens prévus être des labradors au départ, étaient prévus arrivés au pays à la fin du mois de septembre mais la situation sanitaire liée au Covid19 ne l’avait pas permis. La DGD ne les a en tout cas pas attendu pour acquérir avec ses fonds propres les véhicules et former ses 14 maîtres-chiens. La brigade étant formée, elle sera tout de suite envoyée en mission à Nosy-Be et à Toamasina.

“Nous allons procéder comme tel dans un premier temps. La mise en place de cette brigade canine sera progressivement élargie et déployée aux ports et aéroports internationaux de Madagascar”, a-t-il rassuré.

Lui de préciser que cette brigade est mise en place pour renforcer la lutte contre la criminalité transnationale organisée et le trafic de drogues et de ressources naturelles. Pour justifier sa contribution, l’ambassade du Japon rappelle qu’en 2019, lors de la TICAD7 (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique), les enjeux sécuritaires et économiques associés aux espaces maritimes ont été discutés. Le Japon partage les préoccupations exprimées en la matière, et souhaite apporter son soutien pour promouvoir la paix et la sécurité. L’OIM, pour sa part rassure sur sa volonté de renforcer sa coopération avec Madagascar dans le contrôle et la gestion des frontières.

Ces deux partenaires de la DGD n’ont d’ailleurs pas manqué de souligner que les activités de criminalité transnationale organisée stimulent d’autres activités et pratiques criminelles, dont le trafic de drogues, le trafic de ressources naturelles et d’espèces protégées, la traite de personnes et le trafic illicite de migrants, ou encore le trafic d’armes. Avec ses 5000 km de côtes, Madagascar est également fortement concerné par les activités illicites maritimes. C’est pour répondre à cette préoccupation nationale, de plus en plus pressante, qu’ils sont intervenus.

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