Agribusiness: Les opérateurs privés sollicités à être des agrégateurs
Les opérateurs privés sont appelés à appuyer les producteurs. L'avant-projet de loi sur l'agrégation agricole leur a déjà été présenté.
L’investissement privé dans le secteur agricole est sollicité. L’avant-projet de loi sur l’agrégation agricole vient d’être présenté aux représentants du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), de la FIVMPAMA ou encore ceux de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie de Madagascar (FCCIM). L’objectif était de partager à toutes les parties prenantes dans l’agribusiness les tenants et aboutissants de ce cadre juridique, envisagé pour l’agrégation agricole qui vise à mobiliser les opérateurs privés à travailler avec le réseau de producteurs rizicoles.
Le ministère de l’Agriculture avait déjà mis sur pied des projets d’agrégation. Une sollicitation de manifestation d’intérêt leur avait été adressée il y a quelques mois, avec laquelle les opérateurs étaient appelés à jouer le rôle d’appui à l’accès aux intrants ou d’appui financier. La majorité des producteurs ne s’en sortiront pas en tout cas toute seule. Pour le secteur rizicole, par exemple, un gap de 240000 tonnes est enregistré en moyenne annuellement.
Le rendement national se stabilise autour de 2,6 tonnes par hectare, dont les raisons restent les mêmes, à savoir une faible utilisation de semences améliorées et de fertilisants performants. Ils se confrontent également au problème d’accès au marché, d’où le besoin d’agrégateurs.
Lors de la récente rencontre entre l’équipe du MAEP et les membres du secteur privé, il était indiqué qu’étant une déclinaison de l’agriculture contractuelle, les contrats d’agrégation agricole permettraient de promouvoir l’augmentation des valeurs ajoutées. Ils permettraient également de maîtriser les fluctuations injustifiées des prix des produits agricoles, d’améliorer la production par la vulgarisation des techniques agricoles innovantes et d’améliorer la mitigation des risques.
