Les nouveaux cas importés de coronavirus inquiètent avec les nouvelles variantes
Treize régions ont répertorié 322 nouveaux cas de coronavirus en une semaine. Le nombre des malades sous traitement a également connu une hausse.
Bien qu’aucune déclaration concernant la seconde vague du coronavirus n’ait été faite jusqu’ici, les contaminations continuent de grimper. Le cumul des personnes testées positives au coronavirus frôle actuellement la barre des 20000 cas.
Pour les nouvelles contaminations recensées du 23 au 29 janvier, 322 sur les 3376 tests effectués sont revenus positifs. Plus de la moitié des régions ont enregistré des nouveaux cas portant à 19 065 leur nombre total. Analamanga en a enregistré 156, 33 pour Atsinanana, 45 pour Matsiatra Ambony, 25 pour Amoron’i Mania, 11 pour Vatovavy Fitovinany, 22 pour Menabe, quatre pour Vakinankaratra et il en est de même pour Boeny et Anosy. Diana en a enregistré huit, deux pour SAVA et un autre pour Analanjirofo. Quatre cas importés ont été également répertoriés dans ce bilan hebdomadaire. Cependant, 285 patients sont annoncés guéris sur la période indiquée, portant à 18 215 leur nombre total jusqu’à ce jour.
L’effectif des malades du coronavirus qui sont encore sous-traitement a aussi connu une augmentation par rapport au précédent bilan. Du 23 au 29 janvier, 569 patients en sont concernés contre 534 du 16 au 22 janvier . 42 d’entre eux ont développé la forme grave de cette maladie dont la grande majorité sont répertoriées à Analamanga avec 28 malades, 13 pour Matsiatra Ambony et un autre pour Vakinankaratra.
B’eaucoup d’effort a été mené pour améliorer la prise en charge des malades mais malgré tout, certains d’entre eux ont tout de même fini par succomber. Ce dernier bilan a rapporté deux décès supplémentaires dans le Vakinankaratra et Matsiatra Ambony. Ainsi, cette maladie a tué 281 personnes en dix mois.
Prévisible
La hausse des contaminations est déjà prévisible suite aux relâchements des gestes barrières. Les transports en commun sont des sources privilégiées de contamination, pourtant il est difficile de respecter la distanciation d’au moins un mètre. L’utilisation des gels désinfectants est obligatoire mais la majorité des « taxi-be » ne les utilisent pas sous prétexte qu’ils constituent des dépenses supplémentaires pour eux. Mais ce dispositif n’est pas toujours inclus dans les contrôles effectués par la police nationale.
