Le trafic illégal de bois précieux reprend de l’ampleur
Les trafiquants continuent d'opérer malgré les anticipations. Les agents du ministère de l'environnement ne s'en sortent pas tout seuls.
Bien que le ministère de l’environnement ait affirmé qu’aucun bois n’est sorti du pays, la coupe illicite et le trafic de bois précieux sont loin d’être éradiqués. La récente découverte de 87 rondins de bois de rose dans le domicile d’un particulier dans le district d’Amparafaravola en témoigne.
Deux individus seraient concernés par la détention de ce bois précieux, d’après les témoignages du gardien du bâtiment et le chef du fokontany qui étaient interpellés. Ces deux individus seraient en fuite, ont-ils confié.
Faut-il par exemple rappeler les 60 traverses de palissandre qui ont été appréhendées par l’équipe de la direction interrégionale du Boeny et Betsiboka, il y a quelques mois. Sans parler de l’exploitation illicite de ce type de bois dans le corridor forestier d’Ankeniheny. Le trafic est difficile à éradiquer à Maroantsetra, notamment avec la vente de tronçonneuses sur place. Le ministre Baomiavotse Vahinala Raharinirina reconnaît l’ampleur de ces trafics et ce, malgré les anticipations. Traquer des trafiquants bien armés n’est d’ailleurs pas sans danger pour les agents de ce département, explique-t-elle, et nécessite l’appui des éléments des forces de l’ordre. Ce sont encore les trafiquants qui dictent leur règle pour le moment dans les forêts.
